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mercredi 17 juin 2015

           Matière : Construction générale

Chapitre n :4 Les Fondations :
Introduction
Dans un ouvrage de Génie Civil, une fondation a pour rôle de transmettre les charges provenant de la structure à la couche d'assise.
Elles doivent aussi assurer l'équilibre de l'ouvrage (pas de basculement,
glissement horizontal, pas d'enfoncement).

Les actions que la fondation transmet au sol, lui sont transmises par des
éléments porteurs verticaux (voiles, poteaux, murs en pierre...)
Pour assurer la stabilité de la structure, il faut donc déterminer
judicieusement :
  - la capacité portante de la couche de sol sur laquelle va reposer la
fondation, donc la contrainte maximale que peut supporter cette couche
sans que le sol ne rompe ou ne présente un tassement intolérable.
  - les actions amenées par la structure au niveau de sol de fondation qui
peuvent être des charges d'exploitation, des charges permanentes, et
éventuellement des charges climatiques).
Différents types de fondations

L : la longueur de la fondation désignant son plus grand côté.
B : la largeur de la fondation désignant son plus petit côté.
D : la distance entre le dessous de la fondation et le niveau du sol fini.
h : hauteur d'ancrage de la fondation, correspondant à la profondeur
d'encastrement de la semelle dans la couche d'assise (porteuse).
1ère classification des fondations
Les fondations peuvent être définies par le rapport D/B.
Les fondations sont dites superficielles tant que D/B =< 5.
Les fondations sont dites semi-profondes lorsque 5 < D/B =<10
Les fondations sont dites profondes lorsque D/B > 10
2ème classification des fondations
Fondations superficielles
Les fondations sont dîtes superficielles lorsque celles ci sont
faiblement ancrées dans le sol. Les contraintes qu'elles transmettent ne
sollicitent que les couches superficielles et peu profondes. Les fondations
superficielles travaillent essentiellement grâce à la résistance du sol
à la base.



On distingue


* Les fondations en rigoles


*Les semelles :
 Exécution d'une semelle :
1/Préparation
Le fond de fouille doit être propre, à sec. Aucun point dur ne doit affleurer ou dépasser du fond de fouille.
Couler en fond de fouille, une couche de béton de propreté, visant à protéger les nappes inférieures d'acier contre les salissures (vase, terre,...).
2/ Ferraillage
Des cales en béton sont posées pour assurer l'enrobage des armatures.
Prévoir de l'acier de renfort dans les angles
3/Coulage du béton

- Les semelles isolées


* Les semelles filantes ou continues








* Les radiers : Radier dalle plate ou Radier nervuré ou Radier voûté.


Fondations profondes
Les fondations profondes regroupent tous les types de fondation pour lesquels le rapport D/B est supérieur à 6 ou prenant appui sur un sol d’assise situé à plus de 3 m du niveau le plus bas de l’ouvrage.
Ce cas se présente lorsque le terrain superficiel n’est pas susceptible de résister aux efforts transmis par une fondation :
- Soit parce que les couches superficielles sont très peu résistantes (tourbe, argile molle..)
- Soit parce que les charges transmises sont très importantes (cas des constructions très grandes)

Les fondations profondes présentent une surface d’appui sur la couche d’assise égale à sa section. Cette surface d’appui engendre une réaction du sol que l’on appelle terme de pointe.
Lorsque la fondation présente une dimension verticale importante, la surface de contact entre la paroi latérale de la fondation et les couches de sol traversées est le siège d’un frottement latéral.

On distingue
1 – Les puits
• Les puits sont des éléments de fondation qui permettent d’atteindre le sol d’assise lorsqu’il est situé à une profondeur de l’ordre de 3 m à 8 m.
• Ils sont creusés à la main ou mécaniquement à l’aide d’une pelle mécanique. Pour le réglage du fond, il est nécessaire de procède à une intervention manuelle.
• Les parois du forage sont soutenues par un blindage.
• Les puits sont de forme carrée, ou rectangulaire ou circulaire.
• Le diamètre d’un puits circulaire est supérieur ou égale à 1,2 m.
• Un puits de section quelconque a une largeur minimale de 0,8 m et une section minimale de 1,1 m2.
• Les puits sont verticaux.
• Ils peuvent être armés ou non.

2 – Les pieux
Les pieux sont des fondations profondes réalisées mécaniquement.
Ils peuvent être en bois, en béton armé ou bien acier.
Il existe 2 grands types de pieux (dans la cas de pieux en BA) : les
préfabriqués et les coulés en place.
 On distingue :
Les pieux préfabriqués
Ces pieux sont d’un seul tenant dimensionné selon la charge prévue et le niveau de la couche de sol portante. Ils sont réalisés en acier, en béton armé ou en bois.
Ces pieux sont exécutés par :
- Battage à l’aide d’un mouton à simple ou double effet ou diesel ;
- Fonçage à l’aide d’un vérin.
Les pieux sont battus au refus, c’est à dire jusqu’à ce qu’il atteigne le terrain d’assise. Il s’agit de tubes épais de diamètre compris entre 20 cm et 80 cm.
Ces pieux ne peuvent être prévus en cas de terrain hétérogène car la présence de blocs durs peut engendrer des refus d’enfoncement qui pourraient endommager le pieu.


Les pieux forés
Leur exécution nécessite un forage préalable exécuté dans le sol avec les
outils appropriés avec ou sans protection d’un tubage ou de boue
permettant d’assurer la stabilité des parois du forage.
Après mise en place, si nécessaire, de la cage d’armatures, le pieu est
bétonné en utilisant une colonne de bétonnage, selon la technique du
tube plongeur qui descend jusqu’à la base du pieu.
 On distingue :
- Les pieux forés simples : 

- Les pieux forés tubés


- Les pieux forés sous boue

- Les pieux forés à la tarière creuse


3 – Les micropieux
Le micropieu est une fondation profonde; un pieu foré tubé ou non de petit diamètre et travaillant essentiellement au frottement latéral.
Son utilisation est particulièrement adaptée aux conditions d'accès ou d'exécutions difficiles. Le diamètre du forage est compris entre 80 et 250 mm. L'armature est constituée d'éléments métalliques, généralement un tube ou une barre, parfois même les deux simultanément. Le bétonnage est effectué à l’aide d’un mortier mis en œuvre sous pression.

4 – Les barrettes
Les barrettes sont des pieux forés moulés de section, oblongue (forme mince et allongée) ou en croix qui permettent le report d’efforts verticaux et horizontaux très importants. Compte tenu de leur section, elles sont aptes à reprendre des charges importantes.

5 – Les ancrages

Les ancrages sont des éléments de fondation soumis à des efforts de traction.
            Matière : Construction générale

Chapitre n :3 Reconnaissance du terrain et terrassement (partie2) :

Le terrassement
est l'ensemble des opérations visant à profiler la surface du terrain afin qu'il soit capable de supporter le poids de l'ouvrage et d'en intégrer la forme.

L'action de terrasser peut comprendre plusieurs travaux:
- L'extraction de matériau : abattage d’arbres, décapage, exécution de fouilles, déblai, avec éventuellement mise en dépôt des matériaux extraits (évacuation, transport). Pour l'évacuation, il faut prendre en compte le foisonnement des terres afin de prévoir le nombre de transports.
- L'apport de matériau (approvisionnement, remblai).
- La mise en oeuvre de matériau (compactage, nivellement, talutage).
Un sol est un matériau de l’écorse terrestre dont les grains peuvent être séparé par des actions mécaniques légères. Un sol est constitué d’éléments solides, d’eau et d’air. Il est dit saturé lorsque tous les vides sont remplis d’eau.

Classement selon le DTU 12

Ce classement est très utile pour l’estimation des travaux de terrassement en bâtiment. Les terrains sont classés selon les difficultés d’extraction dans
l’ordre suivant :
_ Terrain ordinaire : terres végétales, sables meubles, remblais de formation récente, gravois
_ Terrain argileux ou cailloteux non compact : argileux, pierreux ou cailleteux, tufs, marnes fragmentés, sables agglomérés par un liant argileux.
_ Terrain compact : les argiles compactes, les glaises (mélange de sable,de limon et d’argile), les sables fortement agglomérés..
_ Roches devant être attaqués au pic ou à la pioche.
_ Roches dures, exploitables au marteau piqueur
_ Roches très dures nécessitant l’emploi de la mine.
_ Roches de sujétions : Roches dont la nature nécessiterait normalement l’emploi d’un explosif, mais pour lesquels cet emploi est interdit en raison de circonstances particulières.

Exécution des fouilles
1.1. Démolition des constructions existantes
Prendre toutes les précautions nécessaires lorsque les parties à démolir sont au voisinage de construction de terres à maintenir.

1.2. Etaiement préalables des constructions existantes
Avant d’entreprendre toute fouille contre un ouvrage existant à conserver, il faudra si nécessaire prévoir l’étaiement de cet ouvrage.

1.3. Décapage et mise en dépôt de la terre végétale
La terre végétale d’une épaisseur minimale de 20 cm, est enlevée sur l’emprise des fouilles et mise en dépôt afin d’être remise en place à la fin du chantier si nécessaire.
Une fois, les opérations de démolition, l’abattage des arbres et de décapage réalisées, il faut procéder à l’implantation des fouilles.

Différents types de fouilles pour fondations de bâtiments
Les fouilles sont les excavations dans lesquelles les fondations vont être mises en place.
Les différents types de fouilles sont :
Différents types de fouilles pour fondations de
Bâtiments
*les excavations superficielles
*les fouilles en rigoles
*fouilles en tranchées
* les fouilles en puits
Précautions à prendre en compte

PAROIS ET FONDS DE FOUILLES
Les fonds de fouilles doivent être dressés horizontalement suivant un plan, ou des plans successifs aux cotes du projet.
Pour assurer la stabilité des parois, celles-ci doivent être taillées avec fruit, degré
d'inclinaison défini dans l’étude géotechnique ou si nécessaire prévoir par un
blindage (voir §.3).
EAUX DANS LES FOUILLES
Il faut maintenir à sec le fond des fouilles, assurer l'épuisement et l'évacuation et prendre
toutes les dispositions utiles dans le cas de présence d’eau (voir §.4).
BLINDAGES ET ETAIEMENTS
Il est nécessaire de protéger les constructions qui existent déjà par blindage ou
étaiement.
CONDUITES ENTERREES
Il est nécessaire de déterminer l’emplacement des réseaux existants (eau, gaz,
électricité...) (Risque d’ intoxication, électrocution ou incendie suite à la
détérioration d’une canalisation enterrée.).
L’étaiement et le blindage des fouilles sont mis en place afin d’empêcher tout
mouvement de sol, tout dommage des constructions existantes (qui se
trouvent proximité des fouilles) et afin d’éviter tout accident aux personnes
circulant dans ces fouilles et à leurs abords.
Différents types de blindage
Blindages pour les fouilles en tranchées

Un blindage est constitué de 2 parois continues ou discontinues, en bois ou métalliques.Dans certains cas, on renforce le blindage par des butons
1ère phase Exécution d’une préfouille
2ème phase Installation des caissons métalliques
3ème phase Excavation et descente des caissons par havage

Blindage pour fouilles en puits

- En bois (platelage)
- Cerces en béton ou métallique mis en place par havage.

Blindages pour fouilles en pleine masse :


Exemple : Paroi clouée
• Réaliser un soutènement par clouage consiste à renforcer un sol en déblai, au fur et à mesure de son excavation, par incorporation de barres rigides, appelées clous, peu inclinées sur l’horizontale, généralement placées parallèlement les unes aux autres.
• On construit ainsi progressivement, de haut en bas, un massif de sol renforcé.
• Cette technique a vu le jour en France en 1972-1973, pour des ouvrages provisoires. Elle s’est depuis considérablement développé et est utilisée pour des soutènements aussi bien provisoires que définitifs.


les rideaux de palplanches :
La paroi est constituée par vibrofonçage de palplanches temporaires ou définitives,
assemblées les unes aux autres. Le positionnement est effectué à l'aide d'un
vibrofonceur à haute fréquence. L'élément est ainsi enfoncé dans le sol. Chaque
palplanche est placée dans la serrure de la précédente et l'ensemble forme de
cette manière un rideau.
• Avantages
- exécution très rapide
- peut être placé comme coffrage perdu
- peut éventuellement avoir une fonction portante de la construction relativement
Rigide

Méthodes de drainage

Il faut éviter que les eaux superficielles et souterraines
endommagent les structures.
• Lors de l’exécution des fouilles pour les fondations, il faut que
leurs fond soit sec.
• Limiter le contact de l’eau avec les fondations / Risque de fissuration/endommagement des structures

Solution : Drainage

Les ecoulement
Les technique d’épuisement des eaux

Pour l’eau superficielle :l’epuisement se fait par un fossé ou un puisard

Pour l’eau souterraine :

Par rabattement de la nappe par puit filtrants qui sont équipé par de pompes immergé et permettent de grands débits unitaire ,cette technique et utilisable pour des terrains de forte perméabilité
Par rabattement de la nappe par point filtrantes : ensemble de pointes relieé à un seul groupe de pompage
Par rabattement de la nappe par tranché filtrantes : idéales dans des terranis et très faible perméabilité


           Matière : Construction générale

Chapitre n :1 Histoire de la construction :

Chapitre n°:1 Histoire de la construction 
L'habitation se transforme suivant les vicissitudes du climat et du genre de vie dt suivant l’évolution de l'outillage.
Les habitas primitif:
Les chasseurs et les pécheurs des premiers age s'abritaient dans des cavernes de pierre les cultivateurs eux s'installaient sous le feuillage des arbres ...ect
l'homme préhistoire n'avait pas un habitats fixe car il suivait le gibier qui se déplace :il était nomade ,il construisait les tentes les hutte et des cabanes avec les matériaux  qu'il trouvait a proximité de son environnement.

Les habitats troglodytiques:
cette technique fut praticable à l’époque des ,ces habitations sont creusées dans les montagne afin de protéger les habitation des invasion et de la dureté du climat , ces habitation permet de diffuser la lumière jusqu'aux pièces souterraines ,tout en maintenant une certaine fraîcheur pendant l'été .

Les matériaux de construction: 

la terre cure :est les matériaux de constriction le plus vieux du monde  .l'argile cure a été inventé entre 10000 et 8000 au J.C .L'argile séchée au soleil était considérée comme un matériau suffisamment efficace pour la construction .
*avantage (+):écologique -malléable- économique- isolation thermique .
* inconvénient(-) :sensibilité aux intempéries -se dégrade très vite -grande dis-pression 
r.q: la terre d’adobe est composé d'argile et de sable est parfois mélanger à la paille .

terre cuite: la cuisson des brique résout le problème initial il faut la chauffer à une  température comprise entre 900 et 1150 °C pendent huit ) quinze heure selon le type de l'argile utilisé

Brique creuses: ont été invente au 19eme siècle
avantage(+à: accumule la chaleur la journée et la restitue la nuit cela permet des économie d’énergie/isolation thermique résistance au feu /légère /se dilate peu avec l'humidité.


Le bois: est le matériaux le plus vieux des matériaux contemporain.
avantages(+) : écologique /recyclable/ Economie Energie/ très bon isolant thermique/ excellente tenue du feu/ durable /diversité architecturale.
 inconvénient(-): mauvaise isolation acoustique/penetation rapide de la chaleur à l'intérieur.

La pierre :L’homme préhistoire utilise les grandes dimension appellée MéGALITHE pourdéliminer les champs agricoles…ect
*avantage(+) :solide / durable / autoisolant /bonne isolation thermique /incombustible/non polluant /recyclable
* inconvénients (-):necessite une main d’œuvre qualifié/ la duré de construstion et longue /Matériaux lourd et provoque des epaisseur des murs importante.

Le chaux : est un liant relativement simple à produire , c’est unliant issu de la cuisson de roche calcaire, comme depuis l’antiquité ;à partir de 1824 avec l’apparition de ciment , le chaux a perdu son importance.

Le ciment : Dans l’antiquité l’homme utilisait l’argile comme un liant pour maçonner les pierres ,plus tard les grecs puis les romains se servirent de la chaux , a partir de 1er siecle avant J-C ils améliorent le liant an y ajoutant des pouzzolanes (particule très fine d’origine volcanique
* en 1757 l’ingénieur  britannique John  Smeaton lors de la construction de la phare d’Eddystone , melangea des chaux hydraulique et des pouzzolanes il obtient le 1er liant avec lequel il prepara un mortier dur : c’est le mortier moderne.
* en 1817 l’ingenieur Français Louis vicat décrouvrit et définit les formule des ciment actuel prépare dans des foyr
*L’industriel Joseph Aspdin qui dépose en 1824 le 1er brevet et créa la marque « ciment potland »

Le Béton : est une melange de :
- ciment :c’est le constituant qui va réagir chimiquement avec l’eau devenir résistant et lier tous les ingrédients (liant hydraulique)   
- Granulats : les Matiaux pierreux (gravillons et cailloux) qui sont collé par les ciment et conférer au béton se résistance
- sable : remplir les trous qui subsistent entre les gros granulat
- Eau : rendre le ciment malléable
- adjuvant : pour modifier le temps de prise du béton
Dosage en Masse pour obtenir 1 m3 du béton :
-           350 klg du ciment
-           680 kg du sable
-           1175 kg de graviers
-           Le rapport eau / ciment varie entre 0.4 et 0.6

Dosage en masse pour obtenir 1m3 de Mortier(les enduit et joint des brique)
-           400kg de ciment
-           1400 kg de sablr
-           0kg de graviers

Béton armé :
 *en 1850 : Lambot a construit un bateau en béton avec des bars parallèle
* 1867-1881 : Brevet pour Monier pour la construction en béton armé des traverses des voies ferrée

Rq :
 Le beton : bonne résistance a la compression/faible resistance a la traction
 Béton armé : combinaison entre béton et armature en acier ,les armature produise la résistance à la traction.

*Avantage(+) : Bonne resistance contre l’incedie et l’agression d’eau /entretien minimal/ resistance aus tassement locaux.


*inconvénients (-): Vecessite de coffrage /tres lourd /fissuration /une piece de béton conservé à l’air tend à se raccourcir
               Matière : Construction générale

Chapitre n :3 Rennaissance du terrain (partie 1) :

Quelques objectifs de la reconnaissance du terrain
Déterminer la nature du sol pour adapter le projet en conséquence
• Définir le système de fondation de l’ouvrage avec le meilleur rapport sécurité/coût
• Prendre ses précautions contre les effets de la réalisation des travaux sur les constructions voisines
• Définir le profil topographique du terrain

La reconnaissance du terrain doit permettre d’étudier

*L’hydrogéologie : Etudier l’influence d’une nappe phréatique sur la réalisation des travaux et sur la conception
de l’ouvrage et l’agressivité de l’eau vis à vis
des bétons.
Il est necessaire de determiner le niveau
de la nappe phreatique (si elle existe).

* La nature du sol (caractéristiques physiques et mécaniques) 

*Les fondations : Déterminer la capacité portante des différentes couches du terrain,
définir le type de fondations à envisager et évaluer les tassements prévisibles.
Pour tout ouvrage en GC, la fondation est l’élément de structure qui assure la transmission des charges et surcharges au sol. On
distingue 3 types de fondations :Superficielle / Profonde Semi / profonde lorsque


*L’incidence de la réalisation du projet sur l’environnement (les constructions voisines) :
Vérifier la stabilite des pentes et des constructions voisines..
Les nuisances peuvent être liées aux travaux de démolition, compactage, rabattement de nappe..
Prendre les precautions de securite nécessaires : blindage de fouilles

* Les risques naturels :
-Détecter les cavités naturelles,
- Etudier la stabilité générale du site,
- Définir les risques sismiques
Etapes de la reconnaissance du terrain :
1 – Une enquête préliminaire : La visite du site avec examen des ouvrages voisins
- L’étude des cartes topographiques (représentation du relief) ,géologiques (représentation des terrains géologiques affleurant) ,des photos aériennes, des cartes sismiques..
- L’utilisation de la banque de données si elle existe.

2 – Une étude géotechnique sommaire : Les moyens utilisés sont peu couteux,
• Nombre réduit d’essais et sondages.
Cette reconnaissance doit permettre : Le choix d’un système de fondation et La mise en évidence de tous les problèmes particuliers que risque de poser la réalisation du projet

3 – Une étude géotechnique détaillée : Realiser le programme de reconnaissance defini au stade de l’APS : Des sondages et essais complémentaires, si nécessaire et Résoudre tous les problèmes mis en évidence au stade de l’APS.


Exemples d’essais geotechniques :

1/ Essais in situ :


   La sondeuse munie d’un carottier : permet le prélèvement d’une carotte du sol. Cette carotte est utile pour la définition de la coupe lithologique du terrain au point de son prelevement. Plusieurs carottes, en différents points et à différents profondeurs sont prélevés pour déterminer la stratigraphie du terrain.

   Les essais pressiometrique et penetrometrique :permettent d’estimer la capacite portante des differentes couches du sol . Ces mesures sont nécessaires pour dimensionner les fondations de la structure à construire sur le terrain et pour calculer le tassement du sol.

2/ Essais au laboratoire : Ces essais permettent de définir les propriétés physiques:
- Granulométrie (gravier, sable, argile..)
- masse volumique
- teneur en eau
- Limites d’Atterberg
et mécaniques (cohésion, angle de frottement) des différentes
couches du sol.

  La granulometrie est determinee par tamisage par voie humide ou seche (D>0.08 mm) suivie d’une Sedimentomerie

  La masse volumique

  La teneur en eau :  w = m eau / ms(%)

  Les limites d’Atterberg :
- Limite de plasticité wP : c’est une teneur en eau caractéristique du sol qui marque le passe de l’état solide à l’état plastique.
- Limite de liquidité wL : c’est une teneur en eau caractéristique du sol qui marque le passe de l’état plastique à l’état liquide.

Densite des sondages et essais
Il n’existe pas de règle simple quant à l’espacement à adopter
entre les sondages. Celui ci est dicté par l’hétérogénéité
supposé du site et par le projet lui-même


Profondeur d’investigation
La profondeur optimale des sondages est estimée en fonction de
la qualité des terrains et du mode de fondation.

Ainsi, il est très important de bien mener l’enquête préliminaire.