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dimanche 20 septembre 2015

Matière: Théorie d'architecture

Opération de conception

Le scaling :
Depuis certaine exposition présentée en 1969 au MoMA (Museum of Modern Art) de New York, Richard Meier fait partie d'un groupe d'architectes connus sous le nom de << The New york Five>>. Peter Eisenman, autre membre du groupe, a expérimenté des méthodes de projets encore plus rigoureuse et plus complexes. Influencé par les thèses du philosophe Jacques Derrida, pour qui aucun signification ne peut être fixe ou déterminable une fois pour toutes et aucun système ne peut être hermétique ou pur, Eisenman a développé une série de méthodes- ou plus précisément conçu une méthode pour chacun de ses projet - qui non seulement traitent de questions formelles mais prennent aussi en compte des information architecturales.

Richard Meier
Richard Meier


Peter Eisenman
Peter Eisenman











Le scaling (le résultat de la superposition, du changement d'échelle, de la rotation et de la fragmentation) est un bon exemple des techniques employées par Eisenman. Le concept est emprunté à la géométrie fractale qu'Eisenman trouvait bien adaptée à la notion Derridienne de déconstruction. Selon cette méthode, le démantèlement des structures repousse les limites des structures conceptuelle. Dans un fractal, une figure identique à elle-même est tirée à diverses échelles, et aucune de ces échelles ne peut être considérée comme m'échelle d'origine.

 Eisenman a été séduit par cette absence d'échelle originaire où il retrouvait l'idée de Derrida selon laquelle la signification n'a pas de source originaire. A la différence de nombre d'autre architectes, il ne s'est cependant pas servi des fractals en tant que tels. Sa méthode consiste plutôt à superposer plusieurs dessins à des échelles différentes, comme il l'a fait en 1987 pour le Biozentrum de l'université de Francfort-sur-lr-main. Cette superposition donne naissance à un réseau complexe de lignes parmi lesquelles il choisit des figures associant des fragments de divers dessins, sans y ajouter de nouvelles lignes.



wexner center for the arts
wexner center for the arts


Le premier grand édifice déconstructiviste est le Wexner Center de Peter Eisenman et richard Trott (1983-1989), Il sape la conception traditionnelle du contextualise par l'emploi de scaling. Il ne présente pas de réponse à son environnement bâti (le campus de l'Ohio state university). mais plutôt à des réalité physique éloignées dans l'espace ou dans le temps , à la maniéré des mosquée orientées dans l'espace ou dans le temps, à la manière des mosquées orientées vers la Mecque. LA solution formelle se base sur le réseau de rues de la ville de Colombus, introduit dans le réseau du campus avec lequel il présente un décalage de 12°.Tandis que l'emplacement et les axes principaux du bâtiment sont manifestement déterminer par le stade de Football, distant de plusieurs blocs. Il existe même un lien avec un lieu qui se situe à 130 kilomètre de Columbus : à l'extrémité nord du terrain. La collision complexe mais rationnelle entre les deux trames est une réplique qu'Eisenman appelle Greenville Trace.

 Le morphage ,le pliage et la forme animée:



la forme animée

 Eisenman a également expérimenté d'autre méthode de traitement d'images existantes. A la fin des années 1980 , la technique du <<morphage>> (morphing en anglais) , rendue possible par un logiciel de prix adorable connut une vogue momentanée. On prenait deux images sur lesquelles on choisissait quelque point importants.Les images étaient ensuite progressivement fondues l'une dans l'autre. Le projet représentait généralement un état intermédiaire du processus de transformation, un stade auquel les propriétés des images d'origine étaient devenues méconnaissables.


Autre technique utilisée, le << pliage >> (folding) a été parfois compris très littéralement à la manière d'un jeu d'orgami (par exemple dans le projet d'Eisenman pour le Robstock Park à Francfort de 1991 ), et d'autre fois comme une adaptation de la théorie des catastrophes ou de la théorie du chaos. A l'origine, le mathématicien français René Thom avait mis au point la théorie des catastrophes comme méthode de description mathématique de la morphogenèse biologique.


Dans les années 1990 surtous , plusieurs discipline d'Eisenman tentèrent de mettre à profit ces théories pour la création de formes, Lynn par exemple demandait une <<forme animée>> qu'il développait en intégrant dans ses projet des informations externes, comme le changement d'éclairage, afin de produire des dispositions architecturales émergentes , inattendues, imprévisibles et totalement nouvelles.

Dans le projet non réalisé de Grey Lynn ,Hydrogen House à Vienne (2001), une des idées maîtresses était que le bâtiment devait enregistrer les mouvements des voitures et du soleil sur des surfaces continues cohérentes faites de splines, courbes élégante tracées par ordinateur.
D'une manière qui rappelle les chronophotographies réalisées vers la fin du 19é siècle par le physicien français Etienne jules Marey , Hydrogen House suggère un mouvement en disposant les variations d'une forme en une succession linéaire .La forme n'est pas à proprement parler animée puisque le bâtiment ne bouge pas , mais ses surfaces enregistrent les mouvements du milieu ambiant